Koralhandia - 10 novembre 1813


Comment se faire plaisir lorsque l'on découvre une nouvelle règle d'escarmouche, surtout si celle-ci vous invite à rejouer au cœur de l'épopée Napoléonienne?


La réponse en est toute simple, il suffit de se pencher sur des combats atypique et non traditionnel. Comprenez par là, que l'on sors des champs de bataille connu et reconnu pour se fondre sur les abords de ceux où les grandes armées ne peuvent pas forcément évoluer.


Si une géographie particulière s'y prête bien, c'est celle des montagnes et quoi de mieux, si l'on se fait plaisir d'autant plus en se souvenant de ses souvenirs de vacances passée dans le pays Basque, vous m'en direz tant...


Si une région a attiré mon attention, c'est bien celle du Sud-Ouest de la France où en 1813, des combats ont eu lieu entre les troupes de l'Empereur et celle de Wellington.


Alors, si cela vous tente, allons, partons et découvrons encore une page de l'histoire...



Et oui, c'est bien au cœur du Pays Basque que nous nous rendons cette fois-ci, et quand je vous parle du "cœur", il y en a un tout sacré comme une montagne, c'est celui de la Rhûne.


Le massif de la Rhune est traversée par la ligne de frontière franco-espagnole, qui est aussi la frontière entre les provinces basques du Labourd et de la Navarre.


La Rhune (ou Larrun) est un sommet situé dans les Pyrénées est atteint à son point culminant 906 m d'altitude, sommet que l'on peut atteindre à pied mais aussi en train en crémaillère.


Port de Saint-Jean-de-Luz avec en arrière plan, le massif de la Rhûne.
Port de Saint-Jean-de-Luz avec en arrière plan, le massif de la Rhûne.

Historique


Nous sommes en novembre 1813...


Les troupes anglaises renforcées par des espagnols et des portugais, dirigées par Wellington montraient une forte progression sur le front des Pyrénées. Pour lutter contre cela, Napoléon Ier nomma le Maréchal Soult à la tête de l’Armée d’Espagne, en remplacement de son frère Joseph Bonaparte.


Pour organiser ses défenses, le Maréchal Soult déploya ses troupes entre Hendaye et Saint-Jean-Pied-de-Port et lança la construction de nombreuses redoutes, des fortifications isolées facilitant la mobilité des troupes.


La Redoute Étoilée de Koralhandia, appelé aussi redoute du Mouiz, est donc construite à partir de la fin 1812 et le début 1813. La position ne tiendra pas très longtemps puisque le 10 novembre 1813 les soldats durent lever le camp face aux assauts répétés de l’ennemi. La place d’arme est évacuée à 8 heures du matin.


Le général hanovrien Von Alten consigna dans son rapport la prise de 2 pièces, des tentes de l’ennemi et d’un peu moins de 50 prisonniers.


Les autres redoutes (Louis XIV, Mendibidea et Ermitebaita) du secteur tombèrent également dans les heures qui suivirent parfois sans avoir combattu.


Ce fut le début de nombreuses défaites françaises. Le traité de paix de Toulouse d’avril 1814 mit fin à la guerre d’Espagne.


Geographie


La redoute de Koralhandia est localisée sur le massif de la Rhûne même, sur un aplat de la montagne à plus ou moins 610 m d'altitude.


Les vues panoramiques ci-dessous vous donneront une idée de la localisation géographique par rapport aux villes avoisinantes.


La Redoute


Les redoutes, fortifications militaires isolées, construites sur des positions élevées par l’armée du Maréchal Soult en 1813, faisaient partie du camp de Sare. 


La redoute du Mouiz ou Koralhandia a été construite en pierres sèches, et est située à 537 m d’altitude, à proximité de la halte dite des Trois-Fontaines du train de la Rhûne.


Elle est en forme d’étoile à 6 pointes, construite en dalles de grès de la Rhûne, elle est d'une hauteur de 2 m, épaisse de 0,80 m, elle s’étend sur 1040 m. Une banquette est insérée à la face intérieure afin de favoriser le tir .



Ce sera le lieu qui sera choisi pour la mise en place du projet ludique...


Le Projet et la règle de jeu

Derrière l'aspect historique, et en connaissance de la date des combats, le projet à été mis en place pour être présenté dans sa plus simple expression et ce pour son bicentenaire.


En clair, il ne s'agit pas d'en faire un projet ambitieux, mais de partir sur un fait historique véridique pour en faire une table de démonstration et d'initiation au jeu d'histoire avec figurines.


Pour l'approche de l'initiation, la règle qui sera présentée est "Song Of Drums and Shakos". Petite règle en français et disponible sur le site de Ganesha Games en téléchargement payant. Voir le lien ci-joint : SDS


L’intérêt de cette règle est dans le fait qu'elle est dédiée au jeu d'escarmouche, et donc l'utilisation d'une vingtaine de figurine de part et d'autre est amplement suffisant.


"Song Of Drums and Shakos" (SDS) est intéressant car sa mécanique met en avant un système d'activation par un tirage de dés auquel le joueur devra tenter l'audace. Autre point non négligeable, le joueur devra jouer des coudes pour réussir à faire passer des ordres auprès de ses hommes afin d'être plus efficace sur le terrain. A prendre aussi en compte, la notion de temps de rechargement des fusils et mousquets après avoir effectué un feu nourri, de quoi se retrouver parfois dans des situations de choix.


Le scénario de jeu et la présentation 


Le scénario de jeu est hypothétique et en se base sur aucun rapport de bataille précis, si ce n'est que ce que l'on connait, il sera cependant inspiré du contexte historique avec une extrapolation des faits afin de remettre le joueur au cœur de l'action. 


On pourrait dire, qu'à peut de chose près, les faits auraient pu se passer comme cela...


Nous sommes le 10 novembre 1813 à 8 heure du matin et l'ordre est donné aux soldats français présent à la redoute du Mouiz d'évacuer. Pour se faire, une arrière garde est laissée sur place pour couvrir l'évacuation. C'est ce groupe d'homme qui va être confronté à défendre la redoute face aux troupes alliées. 


Les français devront défendre trois objectifs et au mieux annihiler les troupes de reconnaissance adverse.

  • Défendre les deux canons (33% de réussite - Voir plan "A")
  • Défendre le bivouac (33% de réussite - Voir plan "B")
  • Défendre la redoute étoilée (33% de réussite - Voir plan "C")
  • Repousser les alliés hors de table (victoire totale)

Tout objectif perdu est une réussite pour les troupes alliées. 


Comme la règle simule des combats d'escarmouche, on estime que quelque soit les résultats de la partie jouée, les français s'enfuient ou se rendent selon le contexte, ceci nous replaçant dans le contexte historique.


La présentation de la table peut se faire sur deux types de surface...

  • 120 cm x 120 cm : La partie prend son temps mais permet au joueur allié de considérer sa manœuvre d'approche. Partie intéressante qui prend du temps, c'est un fait, mais donne l'opportunité de bien envisager son assaut par la suite.
  • 120 cm x 90 cm : La ligne de front étant beaucoup plus proche, le temps de réaction et les manœuvres sont plus restreinte, mais permet aux deux joueurs de se confronter dans un temps plus court.
  • 90 cm x 90 cm : Les combats sont intensif et les deux joueurs sont dans le feu de l'action.

Mon petit conseil : Ayant testé les trois présentations, mon avis et le compromis le plus intéressant pour découvrir et être en approche historique varie entre le 120 par 120 et le 120 par 90.


Détail de scénario et entrée


Que ce sois pour les alliés comme pour les français, la composition des troupes et la même, (voir liste d'armée SDS ) à savoir :

  • Un officier
  • Un sous-officier
  • Un porte-drapeau
  • Un tambour
  • 20 hommes de troupes (Léger)

La mise en place est la suivante côté français :

  • L'officier, le porte-drapeau ainsi que 8 hommes de troupes sont dans la redoute.
  • Le sous-officier et le tambour ainsi que 6 hommes de troupes au niveau du bivouac.
  • 3 hommes de troupes sont répartis en faction sur le banc de tir extérieur.
  • 3 hommes de troupes sont répartis en faction auprès des deux canons.

L'esprit est de mise, rien à signaler et la petite troupe est au levé prête à prendre son petit déjeuner....


Du côté allié, la composition d'entrée est libre selon la disposition du joueur.


La table de jeu et la partie


La table de jeu présentée dans ce cas ci est d'un format de 120 cm  x 120 cm.

La Redoute est placée et les troupes alliés viennent se présenter sur le plateau du Mouiz.



Le joueur allié décidera de prendre d'assaut la Redoute sur toute sa ligne de défense répartissant ainsi sa troupe.


...mais il prendra bien soin et surtout en compte que la portée des rayons de commandement de l'officier et sous-officier joueront un rôle cruciale lors de l'assaut!



Du côté français, tout le monde vaquent à ses occupations martiales.

Certains sont en factions pendant que d'autres sortent de leur torpeur pour se retrouver devant un bon café chaud...


Faut-il le rappeler, mais à 8 heure du matin sur le massif de la Rhûne et de surcroît à 600 mètres d'altitude, la fraîcheur glaciale de la nuit marquent encore les esprits surtout en ce début de mois de novembre 1813.


 

Au cœur même de la Redoute, l'officier en charge de la mission de couverture d'évacuation prend rapport des événements de la nuit. 


Les soldats, en faction sur leur banc de tir, veillent ... 


 

C'est décidé!... Les anglais passent à l'action et décident de mettre leur plan d'attaque en oeuvre.


Certains soldats sont même équipés de petite échelle d'assaut...


 

Dans la redoute, l'Alarme est donnée...

C'est le branle-bas de combat!!!



Les premiers chasseurs de montagne se sont organisé sur le banc de tir et un feu de salve est tiré sous l'ordre du sous-officier présent.


Cela marquera vraiment le début des hostilités!


 

Accueillis par une grêle de plomb, les soldats anglais se protègent derrière les rochers, attendant ainsi la phase de rechargement adverse pour à nouveau évoluer sur le terrain.


 

La stratégie du joueur anglais suis bien le plan donné à quelques différences prêt.


Si au départ les troupes devaient avancer en ligne, le flanc droit (à gauche sur la photo) à pu bénéficier de quelques bonds d'avance leur donnant ainsi un avantage indéniable à l'approche de la Redoute.


Le joueur français ayant regroupé ses hommes sur le banc de tir pour faire feu sur le centre adverse à laissé ainsi une trouée...


 

Cette trouée fut bien sur une opportunité qui ne laissa pas, ou peu, de chance au soldat français en faction placé à la garde des canons.


 

L'assaut anglais sur le flanc gauche fait hésiter le joueur français, car il est pris entre deux dilemme...


A savoir, celui du temps de rechargement de sa section placée sur le banc de tir d'une part et d'autre, le fait que le centre anglais s'est positionné en ligne de feu... ce qui signifie que des tirs vont se faire dans les secondes qui suivront.


Au centre même de la Redoute, tout est sous contrôle, l'officier fait passer ses ordres...


 

...et il était temps d'ailleurs!


Car si le centre anglais progresse par bond entre feu de salve et rechargement, celui-ci occupe le centre français pour délaisser le flanc gauche.


Sur le flanc droit, au niveau de la Redoute, une première échelle est posée malgré la défense...



Mais revenons sur le flanc gauche français, où se situe la défense des canons...


Un petit retournement inespéré de situation oblige à casser l'assaut anglais.

Les français en sous-nombre tente le va-tout et s'engage dans un corps-à-corps inégal mais avec cependant un vif succès...



Voyant la situation, malgré tout difficile, l'officier renvoie son sous-officier au centre de la Redoute et lui même prendre sa place en échange.


Le but étant de donner un rayon de commandement plus large en espérant retourner la situation à sont avantage... 


Ce qui aurait pu être fait dés le début de l'engagement et éviter ainsi le débordement flanc gauche.



Le changement des ordonnances et en effet porteur, car l'assaut anglais pour la prise des canons est définitivement arrêté.



Mais tel une balance qui fait son contre-poids, les anglais, arrêté d'un côté, reprennent l'avantage de l'autre et le siège de la Redoute peut enfin commencer!


Un anglais réussi même à prendre pied sur le banc de tir intérieur grâce à l'échelle posée précédemment.


Des corps-à-corps violent sont en vue...



Vu du dessus,... 


Si des engagements corporels sont en cours sur le flanc gauche, il en sera de pareil du côté du flanc droit.


Au centre, se sont les échanges de feu de salve faisant des pertes sporadiques de chaque côté mais donnant toujours avantage aux anglais.


A ce moment bien précis, deux objectifs sur les trois sont menacés par la proximité de la présence anglaise. Si il n'y a pas de retournement de situation concrète, ce sera joué pour les français!



Après des combats au corps-à-corps acharné et le retrait des survivant français, la Redoute tombe aux mains des anglais. 


Profitant de cet état de moral et de la réorganisation des français autour du bivouac, le centre anglais profite de la circonstance pour prendre assaut sur le banc de tir externe à la Redoute.



Les anglais sont effectivement motivés et ne laisseront aucun répit au français.


Sous un coup de clairon, ils se lancent à l'assaut du frêle rempart de grès.



Echange de tir, perte du drapeau français, plus de point de ralliement, en perte de moral, les soldats français fuient le terrain.


Ceux qui ont encore la motivation de rester se joignent autour de l'officier, le sous-officier ayant perdu la vie dans l'engagement de la Redoute.


La réalité étant et conscient de l'état de fait, à un contre trois, la résistance est inutile,...

Il faudra se replier en laissant la victoire de la prise des trois objectifs de la Redoute du Mouiz!



En conclusion : Comme l'histoire l'écrivit...


Les rares survivants ont quitté la place pour rejoindre les troupes dans la vallée tirant ainsi un trait sur les combats de la Rhûne.


"Le général hanovrien Von Alten consigna dans son rapport la prise de 2 pièces, des tentes de l’ennemi et d’un peu moins de 50 prisonniers."


La fiction du jeu rejoignant ainsi la réalité des faits... 


Les Chasseurs de montagne

 

Une des autres caractéristiques mise en avant sur cette table de jeu et aussi le petit clin d’œil et la mise en avant des uniformes de chasseurs de montagne que l'ont voit que très rarement sur les grandes batailles.


Le décret du 6 août 1808 crée 34 compagnies de miquelets appelés "Chasseurs de montagne" afin de protéger les populations et leurs biens dans les Pyrénées. Ces troupes auront donc pour mission de surveiller la frontière entre la France et l'Espagne afin de prévenir toute invasion mais aussi d'assurer la libre circulation des troupes, des convois de prisonniers et de matériels à travers les cols et les vallées pyrénéens.


Les soldats sont recrutés dans les départements pyrénéens (Pyrénées orientales, Ariège, Haute-Garonne, Haute-Pyrénées, Pyrénées Atlantiques) et font partie soit des gardes nationales soit des soldats réfractaires. Ces derniers se voient offerte l'occasion de se "racheter" en servant dans les chasseurs de montagne avec l'assurance  de ne servir que sur le territoire national. L'Histoire montrera que cette promesse se sera pas tenue.


A leur création, les 34 compagnies alignent 5032 hommes. En 1810, on n'en compte plus que 4465. Les compagnies sont regroupées en bataillon avec en moyenne 8 compagnies par bataillon. En 1811, le nombre de bataillons se fixe à 3 au lieu des 8 théoriques.



Les chasseurs interviendront en Espagne notamment pour surveiller la route reliant Pampelune à Saragosse. En Peninsule, les désertions seront nombreuses. Par exemple, le général Wouillemont, qui part pour le Haut-Aragon avec 3000 chasseurs au début de 1809 n'en aura plus que 700 à son arrivée... Mais petit à petit cette unité va se structurer.


Les chasseurs ariégeois seront les plus remarquables. Sous les ordres du capitaine de Roquemaurel ils disperseront plusieurs bandes de guerilleros en 1809. Suchet demandera la croix de la légion d'honneur pour ce capitaine méritant.


Les chasseurs de montagnes livrèrent bien d'autres combats mais leur caractère marginal les rend difficilement identifiables.


Les chasseurs de montagnes seront finalement dissouts en décembre 1813 et leurs effectifs seront reversés dans les 116 ème régiment de ligne, 4 ème et 25 ème légers.


L'uniforme


Difficile d'employer le mot uniforme au singulier lorsqu'on parle des chasseurs de montagne. Le drap brun reste la base de l'uniforme. Les distinctives sont bleu ciel. La coiffure des hommes est un shako noir sans ornement avec une plaque blanche à aigle ou en losange. 


L'habit connaît des variantes : revers, parements et collet bleu ciel pour certains, col brun passepoilé de bleu (voir de rouge) pour les autres. Il semble même que beaucoup de chasseurs aient porté des vêtements civils comme le montre cette demande du général Wouillemont datée du 24 mars 1809 et qui réclame " au moins les capotes et les shakos absolument indispensables pour couvrir les haillons villageois des trois quarts de mes hommes". 


Ressource pour les chasseurs de montagne : Le blog de el_frances

Présentation en Public


Ce projet, comme je le citais en début d'article, n'avait aucune ambition, si ce n'est que peut être en finalité de faire découvrir une petite page de l'histoire méconnue au passionné qui s'y entend.


Malgré tout, cette table a eu l'occasion de quelque belle et sympathique sortie en public.


  • 17.08.2013 - Lotto-Mons-Expo "Air Terre Mer" (Mons)
  • 08.09.2013 - A l'Assaut de Bruay (Bruay-sur-l'Escaut)
  • 28.09.2013 - 3ème Expo-Concours Figurines (Fontaine l'Êveque)
  • 05.10.2013 - ODiT (Erquelinnes)
  • 26.10.2013 - Micr-O-dit (Thuin)
  • 02.11.2013 - CRISIS (Anvers)
  • 10.11.2013 - Partie du Bi-centenaire (Voir le compte rendu ci plus haut)
  • 18.01.2014 - Convention National du jeu de Stratégie (Séclin)


Un scénario de campagne

Cliquez sur la photo pour agrandir.
Cliquez sur la photo pour agrandir.

 

Si une idée devait s'adjoindre à ce projet, et bien je pencherais sur la continuité historique.

 

Lors de la mise en place du projet même de "Koralhandia", j'avais imaginé un scénario de campagne qui permettait de retracer l'avancée des troupes Hispano-porto-anglaise à travers le pays Basque.

 

Scénario tout-à-fait hypothétique mais qui sait, si après tout, des miquelets et des anglais n'ont pas suivi ce trajet?

 

A voir donc pour l'avenir...


Le Making Off de la Redoute


La Redoute en étoile est le seul élément de décor qui était nécessaire pour la reconstitution de cette table.


En fait, pour sa conception, est est composée de différents éléments qui s'assemblent entre eux.



Matériaux nécessaire :

Carton plume 1 cm d'épaisseur - Carton plume 5 mm d'épaisseur

Carte plastique 2 mm d'épaisseur - Cutter - Scalpel de modélisme

Feutre - Crayon - Latte - Colle blanche

 

Timing :

Compter une trentaine d'heure pour la réalisation de la Redoute

 

Peinture :

Bombe, pot acrylique et pinceaux.


Remerciements et Crédits

 

Peinture des figurines  : Serge De Letter

Rocher en écorce de bois réaliser par : Eric (War House Games)

Conception de la table et réalisation de la Redoute  : Michaël DE RYCK

 

Mise en place, planification, conception de la table : Michaël DE RYCK


Projet de 2012 en vue du bi-centenaire de 1813 - 2013


Mis à jour 20.07.2015


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